« Ils doivent être libérés parce que.. » Seydi Gassama vole au secours de Ahmet Suzanne Camara et l’ex commissaire Keita

« Ils doivent être libérés parce que.. » Seydi Gassama vole au secours de Ahmet Suzanne Camara et l’ex commissaire Keita

7 septembre 2024 0 Par admin

Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, a pris position en faveur de la libération d’Ahmet Suzanne Camara et de l’ex-commissaire Cheikhouna Keïta.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Seydi Gassama a fermement condamné les détentions de ces deux personnalités. « Ahmet Suzanne Camara et l’ex commissaire Keita doivent être remis en liberté. Les peines de prison pour les délits de diffamation, offense au Chef de l’État, outrage, etc., doivent êtte supprimées comme recommandé par les mécanismes internationaux des droits humains. Et une fausse nouvelle qui ne présente pas un risque grave de troubler l’ordre public ne doit faire l’objet de poursuites pénales », condamne-t-il.

Ahmed Suzanne Camara, un enseignant et membre actif du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté pour offense et discrédit envers les hautes autorités de l’État, ainsi que pour incitation des citoyens à enfreindre les lois. Après plusieurs allers-retours devant le parquet, son dossier a été requalifié en matière criminelle, avec un mandat de dépôt requis par le procureur de la République. Actuellement, Camara est en attente de la désignation d’un juge d’instruction pour la suite de l’affaire, ce qui laisse planer une incertitude sur la durée de sa détention.

De son côté, l’ancien commissaire Cheikhouna Keïta a été placé en garde à vue suite à des propos jugés offensants envers le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Les accusations portent sur la diffusion de « fausses nouvelles » concernant une supposée altercation entre ces deux figures politiques. Lors de son audition à la Division des Investigations Criminelles (DIC) à Dakar, Keïta a expliqué qu’il ne faisait que reprendre des informations déjà publiées par d’autres, insistant sur sa bonne foi et sa volonté de participer au débat public.