Caution pour la présidentielle : 11 candidats ne sont pas passés à la caisse

Caution pour la présidentielle : 11 candidats ne sont pas passés à la caisse

2 janvier 2024 0 Par admin

Parmi les 93 candidats ayant fait acte de candidature au Conseil constitutionnel, onze d’entre eux n’ont pas versé la caution, dont le montant s’élève cette année à 30 millions de francs CFA, selon les informations révélées par Source A dans son édition du mardi 2 janvier.

Ainsi, seuls 82 candidats ont pu s’acquitter de cette formalité sur les 93 déclarés pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

L’article L. 121 stipule que la déclaration de candidature doit être accompagnée de neuf pièces justificatives, dont une attestation signée par le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Son absence constitue un motif de rejet du dossier de candidature.

La source précise que les candidats Ousmane Sonko et Me Moussa Diop font partie de ceux qui n’ont pas obtenu cette attestation.

Face à l’absence d’une attestation, le mandataire du maire de Ziguinchor, Ayib Daffé, a informé avoir « déposé la quittance délivrée par la CDC après le versement de la caution et le relevé du compte bancaire. » Il a expliqué que « la CDC a refusé de nous délivrer l’attestation malgré les va-et-vient de l’huissier.

Cheikh Issa Sall a refusé de recevoir l’huissier envoyé pour retirer l’attestation, et c’est pour cette raison que nous avons déposé un relevé du compte bancaire, pour montrer que l’argent est bien disponible. »

Concernant Me Moussa Diop, actuellement en détention, Source A avance que sa lettre de procuration n’a pas été signée à temps par le juge d’instruction.

Me Moussa Diop, candidat à la présidentielle de février 2024, membre de la coalition And Gor Yi Jotna, est actuellement sous mandat de dépôt depuis le 15 décembre dernier. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment offense au chef de l’État, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, diffusion de fausses nouvelles, diffamation, contrefaçon de sceau de l’État et usage de faux.

Ces accusations font suite à ses déclarations lors d’une conférence de presse, accusant le Président Macky Sall et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye d’implication dans l’octroi, dans des conditions suspectes, d’un permis d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal.