Affaire PDS – Conseil Constitutionnel : la CENA s’est prononcée

Affaire PDS – Conseil Constitutionnel : la CENA s’est prononcée

31 janvier 2024 0 Par admin

L’Assemblée nationale examine aujourd’hui la proposition de créer une commission d’enquête parlementaire. Soumise par les députés du groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie), cette initiative vise à éclaircir, selon ses promoteurs, les circonstances troubles entourant « la disparition de candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, en particulier celle de Karim Wade ».

Les membres du groupe libéral ont saisi le Parlement en invoquant des soupçons de « conflits d’intérêts », de « corruption » et de « collusion » dans le processus de validation des parrainages. Ils ciblent spécifiquement deux membres du Conseil constitutionnel : Cheikh Tidiane Coulibaly, son président, et Cheikh Ndiaye. Les « 7 Sages » ont reçu le soutien de certains membres de la commission de validation des parrainages, à savoir les représentants de la Commission électorale nationale autonome (CENA), des personnalités indépendantes nommées par le Conseil constitutionnel et des agents de l’Administration, agissant en tant qu’observateurs lors des vérifications des parrainages.

Dans un communiqué relayé par L’AS, ces derniers laissent entendre que les opérations en question se sont déroulées de manière équitable et transparente. Ils témoignent : « La commission a travaillé sur la base du fichier général des électeurs transmis au Conseil constitutionnel par le ministère de l’Intérieur le 24 novembre 2023, et intégré tel quel dans le dispositif informatique de contrôle ».

De plus, ajoutent les auteurs du communiqué, « les dossiers de parrainage de tous les candidats ont été traités de manière égale, dans le respect et la courtoisie, sous la supervision du président du Conseil constitutionnel, également président de la commission ». La même source écarte également les allégations de manipulation des clés USB : « le président de la commission a plutôt effectué des corrections, dans l’intérêt du candidat concerné, avec son accord ou celui de son représentant, chaque fois que cela était possible tout en respectant la loi électorale ».