Cambriolage : Arrêté avec un important butin, il évoque la conjoncture économique
19 janvier 2023Le Tribunal de grande instance (TGI) de Tambacounda a prononcé ce mercredi une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme, à l’encontre du marchand ambulant Abdoulaye Gueye, 42 ans demeurant à Mbacké, jugé coupable de vol commis la nuit avec effraction et escalade. Arrêté avec un impressionnant butin composé de 210 000 FCFA, 180 euros, et divers objets et pièces, il a évoqué la difficile conjoncture pour expliquer son acte.
Devant la barre, le prévenu a plaidé coupable du vol commis la nuit avec effraction et escalade mais nie le vagabondage pour lequel, il a comparu ce mercredi au tribunal de grande instance de Tambacounda.
L’affaire est partie, selon l’acte d’accusation, du cambriolage de la boutique du grand commerçant Demba Mbow située à la rue Aynina Fall dans la nuit du 10 janvier. Cette nuit-là, le voleur a opéré une descente dans la boutique après s’être assuré de l’absence du préposé à la sécurité des lieux. Il monte du haut du toit et enlève un feuillet avec une clé et descend à l’intérieur de la boutique. Tout seul, il opère une razzia. Il s’empare des sommes de 210 000 , FCFA et 180 Euros, 3 téléphones portables, une carte à grise, des tissus et divers objets avant de repartir en passant par le toit. Comme un crime n’est jamais, le cambrioleur tombe sur une patrouille des éléments de la brigade de recherches du commissariat central de Tambacounda. Arrêté, les limiers saisissent l’argent et les objets, fruits du cambriolage de la boutique de Demba Mbow.
Devant la barre, le mis en cause a reconnu les faits de cambriolage mais nie le fait qu’il est sans domicile fixe. Pour expliquer son acte, il évoque la difficile conjoncture économique, raison pour laquelle il a mûri ce plan qui consiste à cambrioler la boutique. A la suite du procureur qui a requis l’application de la loi, le tribunal l’a reconnu coupable des faits qui lui ont valu sa comparution et la condamné à 2 ans de prison ferme et une amende 50 000 FCFA. La partie civile qui est entrée en possession de ses biens n’a rien réclamé comme dommages et intérêts.