Motion de censure : les fermes avertissements du porte-parole du gouvernement aux députés de BENNO
22 avril 2024oustapha Ndieck Sarré, ministre porte-parole du gouvernement avertit les députés majoritaires de la nouvelle opposition à l’Assemblée nationale contre toute tentative de dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement.
Invité de l’émission Grand Jury de ce dimanche, le ministre porte-parole du gouvernement a laissé entendre que le Premier ministre Ousmane Sonko va bientôt faire sa déclaration de politique générale. Il a également précisé que le « Conseil constitutionnel, prévoit la déclaration de patrimoine 3 mois au plus tard après sa nomination ». En l’en croire, cette déclaration de politique générale, c’est « plus qu’une tradition Républicaine, il s’agit d’un acte constitutionnel. Ousmane Sonko est tenu de faire cette déclaration générale et il est en train de bien la préparer et sans tarder, il le fera devant l’Assemblée nationale », a fait savoir le ministre.
Interpellé sur une probable motion de censure venant de la majorité notamment Benno et ses alliés, Moustapha Sarré, c’est voulu clair. « Une motion de censure serait ramer à contre-courant de la vision de la majorité du peuple sénégalais. Si jamais il arrivait que des personnes cherchent à faire tomber le gouvernement, ils auront en face d’eux certainement toute l’opinion publique du Sénégal. Parce que, jamais, dans l’histoire de notre continent, un projet n’a été aussi plébiscité dès le premier tour venant surtout de l’opposition. Je crois que nos amis de l’opposition actuelle et qui sont majoritaires à l’Assemblée nationale ne commettraient pas l’erreur de déposer une motion de censure », a soutenu le porte-parole du gouvernement.
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Le ministre estime que « cela relève des prérogatives de son excellence M. le président de la République », indiquant que l’Assemblée nationale est une institution qui fonctionne jusque-là normalement. « S’il n’y a pas de blocage, fondamentalement de la République, certainement, il ne le fera pas. Mais, si jamais, ils tentent un blocage du fonctionnement de la République, le Président prendra ses responsabilités. Parce que son rôle premier, c’est de faire en sorte que nos institutions fonctionnent normalement», a-t-il conclu.